On connait bien les édulcorants qui sont disponibles sur le marché depuis des années : aspartame, Acesulfame K…

On a émis des doutes sur leurs effets sur la santé. L’Agence européenne pour la santé (EFSA) évalue toutes les substances mises sur le marché et maintient que ces produits sont sans danger tant que la Dose Journalière Autorisée (DJA) n’est pas dépassée.

Quel sucre devons-nous utiliser ?

Quelle est la source du sucre blanc ? Il est naturel : il vient de la betterave à sucre ou de la canne à sucre et il a été extrait puis raffiné pour devenir blanc mais il reste naturel.

On a vu apparaître sur le marché d’autres types de sucres à image plus naturelle : Stevia, sirop d’agave, sucre de coco… Leur image rappelant une provenance de la nature leur donne une bonne côte auprès des consommateurs.

Mais attention, ces produits restent des sucres.

Leur composition et leurs effets restent entiers. Le sirop d’agave, par exemple contient beaucoup de fructose qui augmente les risques de maladies cardio-vasculaires.

Quels qu’ils soient, ils doivent être consommés en quantité limitée. Les recommandations disent moins de 10% des apports énergétiques journaliers (tout apport de sucre compris : biscuits, chocolat, boissons etc…) : en clair, ça veut dire en moyenne moins de 50 g de sucre par jour. Ca parait beaucoup 50 g mais une cuillère à café de sucre fait déjà 5 g,  un biscuit type Pépito : 3 g de sucre, sans parler d’un bol de céréales Miel Pops :  15 g ou une canette de Coca-Cola 35 g.

Mieux vaut diminuer de vous-même la quantité de sucre consommée.

Progressivement mettre moins de sucre dans le café. Ou préférer un yaourt moins sucré à un yaourt aux fruits, ou une tranche de pain à des biscuits.

Petit conseil en plus :

Préférez des petits-déjeuners sans sucre : le sucre tôt dans la journée entraine un pic de glycémie et du coup d’insuline qui vous met au plus tôt dans une dynamique de demande de sucre pour la journée.

Mieux vaut commencer le sucré (en quantité raisonnable) vers 16h pour limiter les impacts.